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14 Août 2008
(Pollinose, Rhinite allergique saisonnière)
Le "Rhume des Foins" est aussi connu sous le nom de pollinose ou rhinite allergique saisonnière . Dans la plupart des cas, un unique allergène déclenche les symptômes presque à la même période de l'année. Les crises de printemps sont généralement dues au pollen des arbres (pas du foin), alors que les pollens de l'herbe dominent en été et ceux des mauvaises herbes en automne. Le "rhume des foins" touche environ 15 % des Canadiens.
Comme l'asthme, le rhume des foins est une maladie atopique. Cela signifie que le corps réagit trop vivement à certaines substances extérieures. La libération d'histamine -un produit chimique présent dans la plupart des cellules animales - est l'une de ces réactions. L'histamine dilate les vaisseaux sanguins, ralentit le flux sanguin et fait baisser la tension artérielle. Elle peut aider le corps en localisant le flux sanguin et par conséquent, l'infection, dans un site unique. Cependant, l'histamine libérée dans les voies nasales ou les voies aériennes provoque leur constriction. Elle peut aussi entraîner des spasmes musculaires qui se manifestent par l'éternuement ou la toux.
Comme l'asthme, le rhume des foins peut être héréditaire, mais des allergies particulières comme celles du pollen de l'herbe, de l'herbe à poux et d'autres ne le sont probablement pas. En revanche, la prédisposition à l'allergie est héréditaire. Ainsi, le pollen auquel on est le plus exposé deviendra l'allergène qui provoquera une réaction.
Parmi les pollens les plus susceptibles de provoquer une réaction allergique, on peut citer :
La plupart des gens qui souffrent d'un rhume des foins en sont conscients. Les symptômes sont évidents : écoulement nasal, éternuements, démangeaisons et congestion. A cela peuvent s'ajouter d'autres symptômes courants : larmoiements, toux, céphalées et irritabilité.
Généralement, le rhume des foins apparaît régulièrement à la même période de l'année. Il se distingue des autres allergies, par exemple aux acariens présents dans la poussière ou aux poils de chat. Par ailleurs, le rhume des foins provoque souvent un rougissement des yeux, qui n'apparaît pas dans le cas des "allergies domestiques", mais peut aussi entraîner une légère obstruction des oreilles, en particulier chez l'enfant.
Pour reconnaître le "rhume des foins", il est important de se souvenir des circonstances exactes dans lesquelles les symptômes sont apparus et ont disparu. Ces informations donnent au médecin ou à l'allergologue des indices précieux quant à l'origine des symptômes et facilite le diagnostic.
Parfois, le médecin ou l'allergologue recommande un test cutané afin de détecter l'origine de l'allergie. Cet examen consiste à gratter la peau pour y déposer de petites doses standardisées des allergènes les plus courants. Si une petite irritation apparaît, cela indique une allergie à cette substance. La plupart de ces tests sont indolores.
Les informations concernant le lieu d'habitation et de travail et le moment où les symptômes sont les plus aigüs peuvent aider l'allergologue à dresser une courte liste des causes possibles. Si aucun des tests cutanés ne provoque de réaction, il peut s'agir d'un autre type de rhinite (irritation nasale). On peut confondre ces maladies avec le "rhume des foins" :
On peut prévenir le rhume des foins en apprenant à contrôler son environnement. Pour prévenir ou atténuer les symptômes, il suffit d'éviter l'exposition aux allergènes qui provoquent éternuements et démangeaisons. Voici quelques astuces efficaces pour les patients atteints du rhume des foins :
Cependant, il n'est pas toujours possible de contrôler son environnement, d'éliminer ou d'éviter les allergènes, en particulier ceux qui sont véhiculés par l'air.
De nombreuses personnes ont besoin de traitement médicamenteux. Heureusement, la plupart des patients réagissent bien aux médicaments. On traite couramment le rhume des foins par des antihistaminiques. Ces médicaments sont disponibles sous forme de cachets, de spray ou de gouttes oculaires. Si un antihistaminique absorbé par voie orale provoque une somnolence, on peut généralement trouver un produit alternatif qui n'entraînera pas ces effets. Pour les symptômes très sévères pendant la saison du rhume des foins, un spray corticostéroïde eut être prescrit par un médecin si les anthistaminiques ne suffisent pas.
Si les antihistaminiques ne sont pas efficaces et si un sujet ne peut éviter l'allergène, la solution de dernier recours est la désensibilisation, parfois appelée hyposensibilisation ou immunothérapie à l'allergène. De petites quantités d'allergène sont injectées régulièrement, avec augmentation progressive de la dose. Il s'agit d'affaiblir peu à peu la réaction immunitaire. Les injections d'allergène sont pratiquées 1 ou 2 fois par semaine. Après 6 mois environ, le traitement d'entretien peut débuter. Les injections d'entretien sont généralement administrées une fois par mois. Après 3 à 5 ans de traitement, certains patients peuvent se passer d'injections.
La désensibilisation n'est pas sans risque. Dans certains cas très rares, le patient développe une grave réaction immunitaire appelée choc anaphylactique, qui peut être fatale. Les personnes en cours de désensibilisation doivent généralement patienter une demi-heure sur place après chaque piqûre pour s'assurer de l'absence de réaction. Il est souvent préférable de réduire la dose pendant la saison des pollens. La fin de la période annuelle des allergies est le meilleur moment pour commencer une désensibilisation.